Cloportes dans la maison : les causes, les dangers et les solutions pour s’en débarasser

Synthétisez et partagez cet article :

Je me souviens avoir été surpris la première fois que j’ai vu ces petits cloportes se faufiler dans mon cellier, loin de leur habitat naturel en plein jardin. Ces petits crustacés, souvent associés à la terre et à l’humidité extérieure, peuvent pourtant coloniser nos maisons, surtout dans les pièces humides ou peu ventilées. Leur présence n’est pas un hasard : ils sont attirés par les zones sombres, les fuites d’eau ou encore l’accumulation de déchets organiques, signes d’un déséquilibre souvent lié à un excès d’humidité.

Si les cloportes ne sont pas dangereux en eux-mêmes (ils ne mordent pas, ne transmettent pas de maladies et n’abîment ni le mobilier ni la structure) leur présence peut indiquer un problème sous-jacent qui, à terme, peut fragiliser la maison. Comprendre les causes de leur apparition, savoir les repérer et adopter les bonnes pratiques de nettoyage, d’assèchement et de prévention est donc essentiel pour s’en débarrasser durablement.

Dans cet article, je vous explique comment identifier et traiter une invasion de cloportes, avec des méthodes naturelles efficaces, des conseils pratiques pour assainir votre habitat, et quand il peut être utile de faire appel à un professionnel. Retrouver un intérieur sain et sec, c’est aussi permettre à votre maison de respirer et à ces petits crustacés de retourner à leur place, bien à l’extérieur.

Pourquoi y a-t-il des cloportes dans la maison ?

La découverte de cloportes dans une maison surprend souvent, tant ces petits animaux sont associés à la terre ou au jardin. Pourtant, leur présence n’est ni anormale, ni rare : plusieurs facteurs expliquent une invasion de cloportes, surtout dans les pièces humides ou peu ventilées. Ces crustacés terrestres recherchent avant tout un environnement humide, sombre et riche en déchets organiques, leur principale alimentation. Sous le parquet, près des murs humides ou à proximité de la canalisation de la plomberie, ils trouvent les mêmes conditions qu’à l’extérieur, là où la décomposition naturelle s’opère : feuilles mortes, compost oubliés, déchets végétaux ou résidus de bois peuvent les attirer.

Continuez votre lecture  Que mange une fouine dans son habitat naturel ?

Un diagnostic humidité confirme fréquemment la présence d’une source d’eau, soit à cause d’une fuite, soit suite à des remontées capillaires dans le sol ou le mur. Les cloportes sont également sensibles à la gestion des déchets à proximité de la maison, et leur apparition traduit parfois une accumulation de matière organique, témoin d’un petit déséquilibre dans l’écosystème de la maison. Enfin, certaines espèces de cloportes comme Armadillidium vulgare ou Oniscus asellus sont connues pour leur capacité à s’introduire dans les habitats humains, surtout par temps humide ou lors d’importants travaux qui bouleversent leur habitat naturel. Comprendre ces causes est la première étape pour prévenir la présence de cloportes et envisager des solutions naturelles.

Le cloporte est-il dangereux pour la santé ou le logement ?

La question de la nocivité du cloporte maison revient fréquemment lorsque l’on découvre ces petits crustacés dans son intérieur. À la différence du poisson d’argent insecte ou d’une invasion fourmis minuscules, les cloportes n’occasionnent ni piqûre, ni morsure, ni réaction allergique connue chez l’humain. Ils ne transmettent pas de maladies et ne s’attaquent ni au mobilier, ni aux structures en bois de la maison.

Leur présence n’est donc pas un danger direct. Cependant, ils signalent un autre problème sous-jacent : une humidité excessive, souvent synonyme de zones vulnérables face aux moisissures ou à la pourriture. Sur le plan du bâtiment, ces conditions peuvent, à long terme, fragiliser les fondations ou le confort général. Dans le jardin, rares sont les cas de véritables dégâts de cloportes dans le jardin, sauf chez de jeunes pousses très fragiles ou sur champignons cultivés. Finalement, ces animaux s’avèrent plus “symptômes” que “cause” d’un déséquilibre, et leur élimination passe d’abord par la résolution du problème d’humidité dans la maison.

Comment se débarrasser des cloportes dans une maison ?

Étapes pratiques pour éliminer les cloportes

Pour se débarrasser des cloportes efficacement, il convient d’analyser méthodiquement les endroits les plus à risque : cave, garages, arrière-cuisines, sous-évier et rebords de fenêtres. Un nettoyage minutieux est le point de départ : enlever les déchets, balayer les feuilles mortes et aspirer les recoins sombres des sols limite leur installation. Vérifiez la plomberie pour détecter d’éventuelles fuites d’eau. Un contrôle des infiltrations et de l’étanchéité du sol et des bas de murs aide à éloigner durablement ces crustacés. Un assèchement, par le recours à un déshumidificateur ou une meilleure ventilation, empêche la prolifération. Un exemple révélera l’efficacité de cette démarche : dans une petite maison bretonne, une simple réparation de fuite et un nettoyage hebdomadaire ont suffi à éliminer durablement la colonie de cloportes du cellier.

Continuez votre lecture  Invasion de fourmis minuscules : causes, identification et solutions efficaces à la maison

Produits et remèdes efficaces contre les cloportes

Face à une infestation de cloportes, il existe plusieurs remèdes de grand-mère ou produits ciblés. Les solutions naturelles, comme la terre de diatomée, sont répandues : saupoudrée dans les zones de passage, elle déshydrate les crustacés sans danger pour les humains ou les animaux domestiques. Le vinaigre blanc pulvérisé sur les rebords de fenêtres ou les plinthes perturbe leur orientation et agit ainsi comme premier répulsif. Certaines huiles essentielles telles que l’huile de neem et le citron embaument l’air tout en agissant comme répulsifs naturels. Toutefois, en cas de risques d’infestation importante, l’efficacité des insecticides du commerce peut s’avérer inégale : préférez un produit spécifique, écologique et adapté à l’intérieur. On observe parfois leur combinaison avec les trucs et astuces anti-cloportes (barrières physiques, pièges humides), renforçant ainsi la lutte contre les cloportes en douceur.

Prévenir l’apparition ou le retour des cloportes chez soi

La prévention des nuisibles demeure primordiale. Afin de prévenir l’arrivée ou le retour des cloportes, il est essentiel de limiter tout ce qui pourrait attirer les cloportes dans les zones humides ou à l’abri de la lumière. Eloignez les déchets végétaux du pourtour de la maison, aérez régulièrement les pièces humides, vérifiez l’absence de déchets ou de matière morte au niveau des fondations. La pose de grilles d’aération, le recours à des matériaux non poreux et un contrôle rigoureux du cycle de vie du cloporte (ponctué de la mue de leur carapace) contribuent à un environnement inhospitalier pour ces insectes.

Un habitant du sud-ouest, soucieux de la protection des fondations, a par exemple opté pour un réaménagement des drains et une installation de barrières physiques étanches autour des ouvertures basses. Un bon contrôle des infiltrations complète utilement ces solutions. Ces conseils de prévention s’inscrivent dans une gestion globale, limitant aussi l’invasion de fourmis minuscules ou autres indésirables.

Faut-il faire appel à un professionnel en cas d’infestation ?

Dans certains cas d’infestation massive, lorsque toutes les méthodes de nettoyage ou remèdes restent sans effet, la consultation d’un professionnel en extermination professionnelle peut s’avérer nécessaire. Un expert en lutte contre les cloportes élabore un diagnostic humidité complet, propose des solutions curatives adaptées et identifie avec précision les zones vulnérables de la maison. Il est aussi compétent pour appliquer, si besoin, des traitements ciblés intégrant la protection des fondations et la prévention des nuisibles dans la durée.

La démarche professionnelle apporte un gage d’efficacité et de sécurité, en particulier pour les bâtisses anciennes ou fortement impactées par un environnement humide. Faire le choix de l’intervention extérieure reste le dernier rempart si la présence de cloportes perturbe durablement le quotidien ou menace la salubrité de l’habitat.

Continuez votre lecture  Chasser les taupes : 7 astuces naturelles pour les éloigner durablement de votre jardin

Comprendre les cloportes pour mieux les éloigner de votre intérieur

Observer le comportement du cloporte, autrement nommé « pou du bois », c’est découvrir la richesse de cet humble maillon écologique. Les cloportes sont des crustacés, proches parents du crabe, parfaitement adaptés à la vie terrestre, mais toujours dépendants de l’humidité pour respirer par des branchies rudimentaires. Ils se nourrissent de matières en décomposition et participent à l’équilibre de la nature, recyclant feuilles, organismes morts et résidus de déchets.

Leur habitat comprend d’abord la terre du jardin, sous les pierres ou dans la litière de feuilles mortes, leur protégeant des variations climatiques. Armadillidium vulgare, surnommé cloporte frotteur, peut même se rouler en boule pour se défendre, tandis que Oniscus asellus colonise volontiers les endroits frais de la cuisine en cas de pénurie alimentaire dehors.

Comprendre le cycle de vie cloporte permet d’agir en connaissance de cause : dès que l’environnement intérieur devient moins propice (moins d’humidité, peu de déchets organiques, aération plus optimale), il préfère regagner ses zones naturelles du jardin que de s’attarder dans l’intérieur de la maison. Repousser les cloportes et tendre vers un habitat sain, c’est donc aussi réconcilier hygiène et respiration de l’écosystème de la maison.

FAQ

Pourquoi retrouve-t-on surtout des cloportes dans certaines pièces de la maison ?

On observe principalement les cloportes dans les endroits sombres et humides, proches du sol, comme la cave, le garage ou autour du compost ou de lavabos. Cela s’explique par leur besoin d’humidité pour respirer, ainsi que par la présence de déchets organiques qu’ils consomment.

Peut-on éliminer définitivement les cloportes ?

Il est difficile d’éradiquer totalement les cloportes puisque leur apparition dépend de facteurs structurels (taux d’humidité, matière organique, défauts d’aération). Cependant, en supprimant leurs sources alimentaires, en réparant les fuites et en maintenant des conditions sèches, leur présence devient rare et non problématique.

Les remèdes naturels comme les huiles essentielles sont-ils efficaces ?

L’utilisation des huiles essentielles (citron, neem) et de produits naturels comme la terre de diatomée montre une efficacité réelle pour limiter l’accès et repousser les cloportes, à condition d’associer ces solutions à un entretien régulier et à une bonne gestion de l’humidité interne.

À partir de quel seuil doit-on faire appel à un professionnel ?

Si les cloportes persistent malgré des efforts répétés (assainissement, nettoyage, utilisation de répulsifs naturels) ou en cas d’infestation massive touchant plusieurs pièces, l’accompagnement par un professionnel offre une solution complète, durable et parfois indispensable pour la salubrité du logement.

La présence de cloportes indique-t-elle toujours un problème de santé dans la maison ?

Non, leur présence est avant tout un indicateur d’humidité ou d’une accumulation organique. Ils ne représentent aucun danger pour la santé humaine et leur élimination vise surtout au confort et à la prévention d’autres nuisibles, qui eux, peuvent s’avérer plus problématiques.

Synthétisez et partagez cet article :

Laisser un commentaire